Copenhague s’est donc clos sur un échec. Et la Terre ne s’est pas arrêtée de tourner … dommage, tant mieux! C’est tout le problème du réchauffement climatique, pas assez palpable, pas assez réel. Et pourtant, pour qui regarde un peu ailleurs, les premiers signes sont là: avancée du désert en Chine, tempêtes à répétition, élévation du niveau de la mer à Tuvalu, … Alors bien sûr, vous trouverez toujours deux ou trois francs tireurs pour vous expliquer, à rebours des milliers des scientifiques du GIEC, que « non, la Terre ne se réchauffe pas », « oui, la Terre se réchauffe mais elle était plus chaude encore au Moyen-Age » ou encore « oui la Terre se réchauffe mais rien à voir avec les activités humaines ». Qu’importe, même s’il n’y avait pas de réchauffement, n’est-il pas souhaitable de saisir cette occasion pour prendre un peu de recul et s’interroger sur notre modèle de développement? N’a-t-on pas tout à gagner à essayer de vivre plus sobrement, à nous préoccuper de la biodiversité, à nous alimenter plus sainement, à limiter le recours aux ressources naturelles, à protéger la nature? Plus que jamais et Copenhague l’a encore démontré, je pense que l’impulsion (pour ne pas dire le salut) ne viendra pas des politiques mais viendra des individus, des citoyens, de vous, de moi. Nos actions ont valeur d’exemple pour tous ceux qui nous entourent, engageons nous, impliquons nous, montrons qu’on peut vivre différemment et mieux.
C’était mon édito post-Copenhague pour essayer de me remonter le moral.